Katmandou, Gorkha, Pokhara – Les Trois Capitales Du Népal
Descriptif
Les points forts
- Visite des villages montagneux isolés de Pokhara
- Faites un trekking à travers les magnifiques paysages de l’Himalaya.
- Découvrez la riche culture des habitants
- Profitez d’un lever de soleil spectaculaire sur la chaîne de montagnes.
Programme Detaillé
Accueil et assistance en anglais à l’aéroport. Transfert. Installation pour trois nuits dans le centre de Katmandou. L’hôtel est de style népalais moderne, avec adaptation aux circonstances des motifs traditionnels. Le lobby étant exemplaire de ce parti pris. Les chambres (dans les tons blanc, jaune, aubergine) sont bien équipées et confortables. Elles ont aussi un caractère himalayen. Au restaurant, la carte associe manières népalaise et internationale avec un savoir-faire signalé. Les bars – lounge et jardin – sont pleins d’agrément. Et pour revenir à soi autrement que cocktail à la main, une salle de méditation et un petit spa. Le bien-être est proposé sous toutes ses formes. Une terrasse relaxante sur le jardin en prime.
Déjà prévu au programme – La place du Darbâr et le Swayambunath. Autour de la première, les principaux monuments inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : Kasthamandap, temple shivaïte fondé au XVIe siècle – architecture de bois ancienne ; Hanuman Dhoka, complexe palatial et dévotionnel des XVIe-XVIIe siècles ; le Kumari Chok, où vit la Kumari, jeune fille incarnant la déesse Dourga, avatar de Parvati, principe féminin et épouse de Vishnou. Le second, fondé au début du Ve siècle, est bouddhique ; sur chacune des quatre faces du grand stûpa, trois yeux : sagesse, compassion et issue du rayon cosmique appelé par la parole du Bouddha.
Déjà prévu au programme – Le temple de Pashupatinath et le stûpa Bodnath. Par sa situation au bord de l’eau, ses formations, ses sâdhus, ses vaches, son atmosphère, le Pashupatinath Temple fait penser à Bénarès. Sous sa forme actuelle, de style pagode népalaise, il date du XVIIe siècle. On y honore Shiva sous la forme du Seigneur des animaux. Le stûpa monumental de Bodnath date du XIVe siècle. Représentation des éléments du cosmos bouddhique – terre à la base, puis eau, feu, air, éther – et du chemin de l’éveil, il a suscité à ses abords la fondation de nombreux monastères tibétains.
Déjà prévu au programme – Patan / Lalitpur. La troisième ville du pays – juste au sud de Katmandou – possède un centre historique de grande valeur. Autour de la place du Darbâr, plus de 130 cours et 55 temples. Le palais royal donne sur la place, ainsi qu’un temple de Krishna de style shikara – XVIIe siècle. De même époque, un temple de Bhimsen, puissance du Mahâbhârata, patron newar du commerce, et un temple de Shiva. Les sculptures érotiques que l’on trouve dans ce dernier illustrent l’aspect sans doute propitiatoire d’un art virtuose du ciseau. On s’intéresse également aux sanctuaires bouddhiques, comme le Hiranya Varna Mahavihar, le temple d’Or, du XVe siècle, ou le Minnath Mandir, XVIe siècle, consacrés tous deux au bodhisattva de compassion Avalokitesvara.
Route pour Gorkha, avec un chauffeur. Installation pour deux nuits en vue du Manaslu. Sous ce très haut patronage, l’hôtel forme un hameau. Les maisonnettes sont construites de façon traditionnelle, en pierre, avec des sols et des toits d’ardoise. L’aménagement est simple et confortable. On a dans les chambres de quoi satisfaire à ses besoins essentiels. Et une atmosphère. Au restaurant, cuisine internationale himalayenne, avec un petit truc campagne en plus. Dans la partie haute de l’établissement, l’espace de convivialité donne lieu à une terrasse naturelle. Tout cela répond au mot d’ordre mondial eco-friendly. Ce qui peut se résumer ici par réduire, réutiliser, recycler. Une attitude responsable qui non seulement préserve la qualité du séjour, mais l’augmente. On y trouve satisfaction, satiété, tranquillité. A quoi les paysages ajoutent leur magnifique ampleur.
Déjà prévu au programme – Gorkha en privé. Le palais, Gorkha Durbar, a été fondé au XVIIe siècle par Ram Shah, roi conquérant et codificateur du royaume de Gorkha. Au siècle suivant, Prithvi Narayan, fondateur du Népal unifié moderne, naît là. Le monument est donc un symbole central de l’identité nationale. Partiellement endommagé par un tremblement de terre, il sera rétabli. De style newar, le Gorkha Durbar contient le temple Kalika, du XVIIe siècle. Celui-ci est orné de sculptures sur bois zoomorphes virtuoses, l’entrée en est réservée aux seuls hindous (encore faut-il qu’ils se soient défaits de tout vêtement ou accessoire en cuir). Le temple Gorakhkali se trouve au sud du complexe. Non loin, le temple Gorakhnath entretient la vénération d’un saint yogi, dont on situe la vie entre le XIe et le XIVe siècle. Le musée du palais présente des armes anciennes et des documents relatifs à la fondation du Népal. Le site offre en outre un beau point de vue sur le Manaslu, les Annapurna et le Ganesh Himal.
Route pour Pokhara. Installation pour deux nuits dans la partie sud-ouest de la ville, à quelques centaines de mètres du lac Phéwa (dont les eaux reflètent merveilleusement les hautes montagnes). Les Annapurna composent à l’hôtel un imposant arrière-plan. Les bâtiments sont de style classique : murs de pierre taillée, boiseries sculptées, balcons. Une grande piscine bleue traverse le jardin. A l’intérieur, des volumes simples. Les chambres sont nettes, sans chichis et confortables. Elles habillent de quelques motifs népalais les standards internationaux. Le cosmopolitisme est de mise aussi en cuisine, où officie une équipe de professionnels. Le spa propose une jolie gamme de soins, où l’on relève enveloppements de boue thérapeutique, bains au fleurs, massages. Un sauna. Et une salle de gym dotée d’un équipement performant.
Déjà prévu au programme – Pokhara en privé. On se rend d’abord au International Mountain Museum, qui retrace la formidable épopée de l’alpinisme, himalayen mais pas que. Cette idée d’aller to the top a provoqué des entreprises qui ont croisé inconscience et préméditation méticuleuse avec une étonnante persévérance. Et la multiplication des approches n’a jamais entamé le pouvoir de fascination de la montagne. Ensuite, visite à Tashi Ling, camp de réfugiés et communauté tibétaine d’entraide, dont les activités sont regroupées autour d’un monastère, d’écoles et d’une manufacture de tapis. Des hommes et des femmes pris dans les pinces de la géopolitique. On passe après par Devi’s Falls, où le Phewa fournit de l’eau à une chute spectaculaire. Pour finir, sortie en bateau sur les eaux transparentes du lac. A la lumière rasante, les effets de miroitement sont splendides. Et il y a toujours cette paix particulière aux navigations lacustres.
En option – Lever de soleil à Sarangkot ; randonnée au World Peace Stupa.
Transfert à l’aéroport et vol pour Katmandou. Transfert à Bhaktapur. Nuit dans un hôtel du centre. S’il y a quelque chose de très authentique dans cette reconstruction de maison newar, c’est que la plupart des éléments – matériaux et mobilier – dont elle est composée proviennent de bâtiments anciens. Tout a été agencé avec beaucoup de goût et suffisamment d’intelligence contemporaine pour échapper à une atmosphère muséifiée. Les chambres sont exemplaires, à cet égard, avec leurs belles courtepointes colorées. On y est bien. Le restaurant donne sa version de la démarche et c’est succulent. Le bar, avec ses sièges Chesterfield, rappelle que la sociabilité au gin et au whisky est venue par les Britanniques.
Déjà prévu au programme – Au sud-est de Katmandou, Bhaktapur, première ville du Népal jusqu’au XVIIIe siècle, est un sanctuaire de la culture newar. L’urbanisme ancien s’y lit clairement, développé rationnellement autour d’une place à puits. Un bois de magnolias renferme le temple de Changu Narayan, lequel possède sur un pilier du Ve siècle la plus ancienne inscription du Népal. Vishnou, dédicataire des lieux, partage la dévotion des fidèles avec Shiva, Ganesh, Kali, Krishna. Le temple, richement orné, présente une architecture népalaise classique, différente des styles pagode et shikara.
Egalement prévu – Visite d’une école de tangka. Le tangka est un rouleau de coton ou de soie sur lequel on a peint un motif religieux : symboles mystiques, dont la fréquente roue de vie, divinités, lamas éminents. De dimensions, de fonctions et de styles divers, les tangkas constituent une part essentielle de l’art himalayen. L’école de Bhaktapur autorisant les visites, on saisit l’occasion.
Transfert à l’aéroport de Katmandou. Vol retour.