Le bouddhisme aurait été introduit au Vietnam dès le début de notre ère (vers la fin du deuxième siècle) tant par la voie maritime – le bouddhisme venu du Sud ou le « Petit véhicule » – que par la voie terrestre – le bouddhisme venu du Nord ou le « Grand véhicule ».
L’Hinayana (ou Petit Véhicule), reste attaché à la doctrine primitive de Bouddha, dont l’idéal est de devenir arhat (parfait) pour tendre vers le nirvana et se libérer du cycle des renaissances.
Le Bouddhisme vietnamien consiste en trois services pratiqués régulièrement à l’aube, à midi et au crépuscule et qui comprennent principalement les sutras de dévotion, la récitation de dharanis et du nom de Bouddha et enfin le rite de la circumambulation qui est une marche de méditation.
Comme pour le taoïsme, le bouddhisme distingue deux degrés de la vie religieuse : la vie monastique et la vie laïque. Le culte pratiqué par les laïcs est assez simple : adoration de Bouddha (reliques, statues), offrandes de fleurs et d’encens. Quant à la participation aux cérémonies, elle est plutôt l’apanage des religieux qui vivent des dons et aumônes de la communauté laïque.